Mai au jardin
Qu'est ce qui rime avec mal au dos, ongles noirs et cassés, égratignures et piqûres de moustique -- et conséquement un retard pas possible dans tout le reste à la maison?
Les deux derniers week-ends, je me suis attaquée aux plates-bandes, et comme toujours mon enthousiasme des premières heures s'est rapidement estompé. Travail de fourmi : enlever les mauvaises herbes, regrouper les pousses de vivace ensemble et rajouter de la terre... un travail agréable sur une petite surface mais qui devient vite pénible à grande échelle! Mais même si j'aime les plate-bandes sauvageonnes, il faut bien à un moment les rappeler à l'ordre...
Jardiner est un sport, mon corps me l’a rappelé durement depuis! Il me reste encore plusieurs plates-bandes à rajeunir (je paye le fait de ne pas l’avoir fait l’an dernier et même en alternant une année sur l'autre pour réduire le travail, la nature reprend vite ses droits...). Le week-end prochain s’annonce tout aussi ensoleillé, idéal pour la plantation des annuelles...
Après mon passage... c'est plus clairsemé! Mais par expérience, je sais que dans un mois ce sera touffu à nouveau.
Le week-end dernier, les tulipes et les jonquilles étaient encore de sortie, elles sont presque toutes fanées aujourd'hui! Les fraisiers qui étaient en bouton sont maintenant en fleurs, les muscaris en pleine floraison sont dégarnis, les boutons d'or ont éclos et partout le trillium, la fleur symbole de l'Ontario francophone, étale son tapis blanc... Heureusement, bien d'autres promesses sont à venir. Vive mai!
Reste le potager... qui crie famine!