Paris en visites (3)
Quelle richesse! Impossible de tout voir à Paris, tant l’offre est grande. Malgré une course effrenée, je garde l’impression d’être une fois encore passée à côté de merveilles... comme le Musée d’Orsay, encore une fois zappé, ou le Grand Palais, qui débordait en queue interminable.
Nous avons commencé sur les chapeaux de roues par l’exposition Sonia Rykiel au Musée des arts décoratifs, puisqu’elle se terminait le lendemain de notre arrivée. Arrivées un peu tard sur place, nous avons quand même pu parcourir l’expo, ainsi que les salles du XXe et XIXe siècles qui sont particulièrement intéressantes. Tout le mobilier que nous aimons s’y retrouve, même les dernières chaises de Stark! Et puis la vue sur les Tuileries, rien qu’elle, vaut le déplacement. Sans oublier la boutique...
Une fois encore, ce qui me touche le plus dans ces musées français, c’est le moderne dans l’ancien, les murs, les fenêtres, l’édifice, avec ces touches de modernité, les lumières, les panneaux indicateurs, parfois les matériaux ajoutés. Enfin, nous avons apprécié à postiori, le calme des salles, car la foule était manifestement ailleurs. Quant à Rykiel, dont je ne suis pas particulièrement fan, j’ai été agréablement surprise, ces croquis d’il y a 30 ans, toujours d’actualité, une ligne épurée, qui n’a pas pris une ride! Étonnant et inspirant.
C'est aussi le plaisir de déambuler dans les rues de Paris, avec un croissant à la main. La Place des Vosges, la maison de Victor Hugo, l’hôtel de Sully. Que des oh et des ah! Et que voit-on des fenêtres de la maison d’Hugo? La cour de récré d’une école de quartier...
Nous avons enchainé avec l’exposition Controverses à la Bibliothèque nationale de France, après s’être baladées dans les jardins du Palais Royal (malheureusement en rénovations, les colonnes de Burenne n’étant pas visibles). Encore une exposition que Mimi avait reperé sur internet! Une collection de photos qui ont toutes suscité la controverse lors de leur publication et qui chacune à sa façon symbolise une époque. Un retour express sur les dernières 120 années qui donne une mesure de l’humanité : de l’horreur à la beauté. Il y avait foule ce soir-là... et l'émotion était palpable.
Le musée Rodin, qu’on devrait plutôt s'appeler la maison Rodin. Une maison de maître en pleine ville avec un parc magnifique et reposant. Hors du temps. On se promène dans les allées, les oeuvres de Rodin sont là, évidentes, à leur place. Pas d’effet d’accumulation ici, pas de trop. Juste ce qu’il faut. Les fleurs en plus, un café dans le parc, sous le regard éternel du Penseur. On pourrait y rester des heures... le temps ne compte plus.
Le pont Alexandre III qui nous ramène dans la foule nous épate. Comment ose-t-on barbouiller les statues qui l’ornent? C’est incompréhensible... Tant de statues sur un seul pont... C’est peut-être là qu’est la provocation.
Nous avons été tout autant éblouies par le Petit Palais entièrement refait. Visite gratuite qui vaut la peine, sans queue en plus! Il faudra y revenir pour admirer la collection car notre attention n’a été retenue que par le bâtiment. Le jardin intérieur invite à la pause – méritée! Par contre, en face, une queue impossible pour aller au Grand Palais.
Dommage! Et tout d’un coup, coups de sifflets, invasion de gendarmes et voitures de polices, motards. Tout s’arrête. Un convoi passe, la voiture de Sarkozy!
On n'en demandait pas tant....
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Petit quizz : je suis sur une des photos et j'ai un sac vert. Laquelle?